Aurillac, objectif maintien !

Après son précieux succès face à Toulouse le week-end passé, Nîmes accueille Aurillac dans le cadre de la 19^e journée. Une rencontre intéressante entre deux formations qui auront à cœur de prendre des points afin de s’assurer une fin de saison confortable.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Un proverbe qui pourrait parfaitement coller à la peau d’Aurillac, cette saison. Malgré une bonne entame de saison avec une victoire probante sur Saint-Raphaël (29-24) dès la 1^ère journée, les hommes de Jérémy Roussel sont depuis cette époque sur courant alternatif. Auteurs de prestations intéressantes à domicile face à des concurrents directs pour le maintien (Nîmes, Créteil), les Cantalous ne parviennent pas pour autant à confirmer loin de leurs bases. Un péché qui ne leur permet pas à l’heure actuelle d’envisager une fin de saison sereine dans le ventre mou du championnat. Actuellement 9^e, les partenaires de Christophe Quive se situent toujours dans une zone de turbulence avec seulement 3 points d’avance sur le 1^er relégable. Néanmoins les dernières sorties témoignent des réels progrès réalisés depuis la trêve. De bon augure avant une fin de saison à suspens…

L’entraîneur
Intronisé en début de saison à la tête de l’équipe à la suite du départ de Raphaël Geslan, Jérémy Roussel, était selon le président l’homme de la situation. Auvergnat d’origine, le jeune entraineur a toujours était très attaché à cette ville d’Aurillac, où il a vécu de grands moments sur le parquet de  Peyrolles lors des différentes remontées du club (de la National 2 à la D1). Au delà des résultats, il souhaite à l’heure actuelle mettre en avant l’image du club en développant un jeu alléchant. Avec un seul objectif, prendre du plaisir sur le terrain.

Les points forts / Les points faibles
La combativité, l’esprit d’équipe. Tel sont les maitres mots des partenaires de Yann Genty. Malgré l’adversité et le rendement de l’équipe, les Cantalous ont toujours su faire preuve d’envie et de courage avec plus ou moins de réussite, décrochant quelques succès au finish (Ivry, Nîmes). Signe que cette formation reste une formation de caractère capable de faire preuve de sang froid dans les instants cruciaux.

Le départ de certains cadres à l’intersaison et notamment celui d’Aurélien Abily a créé une faille dans cet effectif à la recherche de reconnaissance depuis son ascension en LNH en 2008. Un élément perturbateur pour le nouveau staff érigé en début de saison. Malgré tout, la complémentarité entre les nouveaux arrivants semble progressivement se mettre en place. Peut être un peu trop tard dans la perspective de se positionner dans la peau d’un véritable outsider. Autre point sensible qui semble faire défaut à cette formation cantalouse, la défense. Malmené depuis le début de saison, le bloc défensif reste très perméable (avec une moyenne de 30 buts encaissés par match). Un élément qui pourrait probablement leur jouer des tours dans ces matches couperets.

Marie Wielfaert